En 2011, Google a clairement fait comprendre qu’il souhaitait mettre fin aux manipulations des résultats de recherche : création de l’équipe « anti spam » et sortie de Panda. En 2012 Penguin a achevé les rêveurs, et les pénalités négatives ont marqué les esprits. En 2013, les effets sont clairement là, alors le SEO est-il mort ?
Notre réponse est un « non » franc et massif, mais des adaptations stratégiques sont nécessaires.
Etre bien référencé repose sur 4 leviers
Nous avons l’habitude de regrouper les critères impactant votre référencement dans 4 familles :
- 1 – Qualité technique de votre site
La manière dont le HTML de vos pages est construit influe directement sur votre position, ainsi que la qualité technique globale de votre site. Par ordre d’importance : respect des balises HTML titre, respect des normes HTML, temps de chargement des pages, liens cassés / éléments introuvables… - 2 – Qualité des contenus
Les textes et la manière d’organiser les contenus à travers votre boutique sont très importants. Pensez à : logique d’organisation de votre catalogue, baseline, titre & description des catégories & produits, maillage par marque… - 3 – Notoriété en ligne
La popularité de votre site à travers la toile impacte sa position, par thématique bien entendu. Ainsi, à pertinence égale, un site populaire sur un domaine sémantique précis passera devant un autre site moins populaire. - 4 – divers
Certains autre paramètres sont aussi utilisés par Google : ancienneté du site, localisation du serveur, typologie de site par rapport à la typologie du mot recherché (boutique pour un produit, encyclopédie pour une personnalité), etc…
Bien entendu, c’est sur la notoriété que se sont concentrées toutes les « techniques » : plus efficaces et immédiates, elles sont faciles à commercialiser, à appliquer sans modifier le site, etc…
L’optimisation de votre boutique pour améliorer les 2 premiers leviers reste complètement valable … et efficace !
Un travail de fourmi, long et ch***, mais dont l’effet cumulé est important. Google réduit d’ailleurs les optimisations SEO à ces deux leviers, considérant que tout travail sur la notoriété est artificiel.
Ca devrait donc être le point de départ de toute campagne d’optimisation de référencement naturel.
D’une certaine manière, vous pouvez considérer que c’est un travail complémentaire de l’adaptation de vos prix ou votre catalogue : utilisez-vous les bons termes pour définir vos produits ? L’organisation de votre catalogue est-elle efficace ? Les pages de votre site qui apparaissent dans les résultats de recherche pour chaque mot clé sont-elles les bonnes ?
Et l’aspect notoriété ?
J’utilise volontairement le terme « notoriété » pour éviter le réducteur « rétro lien » – comme le font d’ailleurs nos amis de Google.
En effet, je pense que Google a fait évoluer sa manière de déterminer la notoriété. Jusqu’à récemment, Google comptait ainsi « simplement » les retro liens obtenus à travers le web, plus il y avait de liens, plus le site était populaire (avec les variations PR, no follow, etc…).
Au delà d’avoir eu la peau des fermes de liens, Google ne se fait plus avoir par 4 000 liens obtenus artificiellement, quelle qu’en soit la qualité. Google a donc modifié ses algorithme, deux solutions (la réalité étant probablement un mix des 2) : utilisation de modèles pour détecter des schémas anormaux, et utilisation d’autres paramètres pour déterminer la notoriété, probablement : stats Google Analytics, stats Chrome, G+ / réseaux sociaux, etc…
Quelles conséquences pour ma boutique ?
La principale question est donc la ré allocation du budget SEO.
Et le grand gagnant dans tout ça est ??? G____e !!
Le problème de la publicité est bien entendu son effet éphémère, là où justement, la promesse du SEO est plus pérenne (publicité Vs image de marque en marketing traditionnel).
Augmentation du coût d’acquisition client
Globalement, les budgets se reportent depuis les campagnes de backlink vers de la publicité plus classique, du plus efficace AdWords, aux traditionnels bannières ou retargeting. Il en résulte une augmentation du coût d’acquisition client (ou tout au moins la définition d’un coût de revient par clic). Par conséquent, les ecommerçants vont soigner le taux de conversion pour compenser le coût d’acquisition en hausse.
Je fais quoi de mon budget backlinks ? Comment travailler de manière pérenne ?
Comme déjà dis plus haut, il est tout d’abord important de continuer à optimiser votre site pour le SEO (leviers 1 & 2).
Concernant le levier 3, il faudrait se diriger vers de la communication plus globale, type Relation Publiques, mais là attention au budget 🙁